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Le retour au Mexique

  • Photo du rédacteur: travelinmexico2018
    travelinmexico2018
  • 27 sept. 2018
  • 15 min de lecture

Comment se passe le retour ? désillusion, tristesse, déprime, joie, rêve... Vous saurez tout sur notre retour après 3 semaines de vacances en France. Pour les curieux, il y aura de sacrés événements. Vous aurez également le thème du prochain article !


Le départ a été horrible. Je ne voulais pas y retourner. De même pour Maxime. C'était un déchirement de re-quitter notre famille. Surtout qu'au final 3 semaines c'est trop court. On a passé notre temps à courir pour faire le maximum de choses avec notre famille.Voir Hina aussi bien, avec une forme olympique, ne nous a pas aidé.

Arrivée à Mexico, les jours qui ont suivis, ont été dure physiquement. Nauséeuse, épuisement, mal de tête dû à l'altitude, la faim n'était pas au rendez-vous.

La première semaine a été la comparaison surtout. Chose à ne pas faire, mais on ne peut pas s'en s'empêcher. Les rues sont sales, avec des odeurs très fortes de tout (nourriture, essence, voitures etc..). D'ailleurs, les odeurs nous incommode toujours autant. Voir plus. La façon d'être des Mexicains. Et puis les bruits (le niveau sonore)... Parfois on se demande : "ils doivent être sourd". C'est bien au delà des normes. Dans les magasins, la musique est à fond, le niveau de décibel est excessif et nocif pour les oreilles. Tout et n'importe quoi, nous irritaient.. On ne pensait qu'à la France, ce qu'on avait quitté.. Bref c'était pas la joie

La deuxième semaine, ba on s'est dit, toute façon, qu'on ne changera pas le Mexique. Va falloir s'y faire. Donc nous avons appréhendés la deuxième semaine avec plus de sérénité, de calme et de zénitude haha.

Au final, nous nous sommes requinqués en France pour quelques mois. C'est reparti ! Je croyais qu'on allait faire une immense déprime à notre retour. Je ne dis pas que nous sommes non plus au le paradis. C'est pas la joie non plus, notre famille, nos amis nous manquent. Mais on trouve quelques marques, quelques habitudes et mine de rien ça aide ! On ne passera pas notre vie là bas, c'est une évidence, mais nous vivons à la légère, on se laisse porter par le vent. Je pense que d'ici quelques mois, on sera en saturation comme avant de partir. Et ce sera un cercle. Une fois, requinquer par notre famille, nos amis, on repartira avec l'esprit heureux et sain, ainsi de suite.

PLUS EN DETAILS :

26 SEPTEMBRE

J'ai rencontré encore une fois, un ami via Hina. Il s'appelle Alejandro, il est marié et Il a un chien également. Notre rituel c'est d'aller au parque Mexico ensemble le matin, de marcher, de s'arrêter faire des exercices dans le parc dédié (mini salle de sport en pleine air avec des machines) et de parler non-stop espagnol et ce durant 3 heures ! L'après midi on se repose et je vais me remettre à dessiner, et continuer les cours d'espagnol avec ma prof. Et à partir de 17h30, on va au parque Escandon, j'y retrouve un autre ami, qui a deux chiens, et on y reste 1H. Les chiens jouent et nous parlons espagnol. Puis l'heure de rentrer pour retrouver Maxime arrive vite et voilà ! Ce petit rythme pour l'instant est super. Je me sens très bien pour le moment. Et même très fatiguée, je marche plus de 10km par jour. Un jour je pense que je vais avoir le déclic et je vais vouloir travailler. Je me laisse 1 an donc jusqu'à Février prochain et là je devrais me mettre à chercher du travail. Et surtout pour parler !!! Le plus facile, ce serait de donner des cours de français. C'est très recherché ici. Mais hélas, tous les français veulent faire ça et toutes les annonces sur le groupe Facebook sont très prisés. C'est en quelque sorte la facilité, et je le comprends j'y ai songé. Mais quand je vois le nombre de commentaires quand un mexicain cherche un professeur de français. Même donner des cours à des enfants de primaire m'aurait bien intéressé. Mais à vrai dire, ça ne m'enchante pas trop. Je n'ai pas envie de me battre pour donner un cours. Cela s'apprend bien entendu, mais il est vrai que je n'ai pas de bases pour enseigner.

L'espagnol vient poco a poco (petit à petit). Je parle mieux, je comprends mieux. Bon bien sûr si je me trouve en face d'un mexicain local qui parle vite, pas sûre que j'y arrive haha ! Je me sens de plus en plus à l'aise surtout avec l'aide de mon ami Alejandro avec qui nous allons au parc tous les matins .Il m'apprend énormément dont le vocabulaire (qui rentre dans une oreille et ressort dans l'autre haha) et m'explique les spécialités, les endroits insolites.. C'est un mexicain, ouvert d'esprit, qui a voyagé et qui sait donc ce que c'est de ne pas réussir à parler et de se retrouver seul confronter à un monde inconnu. Et je peux le dire, cela m'aide chaque jour. Je suis de plus en plus à l'aise pour parler. Car quoi qu'il arrive, comme d'autres amis que nous avons, ils essayent de comprendre, de te rendre à l'aise, ils sont patients et compréhensifs. Et cela fait du bien !

Car beaucoup de mexicains, surtout les locaux, et pas tous, ne faisons pas une généralité, mais beaucoup ne font aucun effort. N'essaye pas de comprendre et au contraire parle très vite exprès.

Maxime va bien, son travail est toujours épuisant, ou plutôt ses trajets.


28 SEPTEMBRE

Le week-end nous avons fait des petits achats (fauteuils Acapulco, décoration). Au final, nous avons mis de l'herbe synthétique sur le balcon. Nous avons aménagé notre salon. Et enfin des chaises hautes Acapulco pour notre table-bar. L'appartement commence à ressembler à quelque chose et n'est plus trop vide ! Nous nous sentons mieux ! Cela avance tout doucement !


4 OCTOBRE

Si une mésaventure m'est arrivée la semaine dernière. Le jeudi à 17h je décide d'aller au parc Escandon balader Hina. Je reviens vers chez moi et passe devant un club de foot. Hina a l'habitude de se mettre debout sur le trottoir et de regarder les joueurs jouer. Un homme se tenait à côté de nous en t-shirt de foot. Je décide de rentrer et je tourne à gauche.Tout le long, un sentiment bizarre s'empare de moi. L'homme me dépasse et s'arrête bien plus loin sur un muret. Je n'y prête pas attention, je me dis que l'homme a enprunté la même route. Je m'arrête pour regarder mon téléphone et l'heure. Il est 17h30. Pour je ne sais quelle raison, sans doute une intuition, je décide de changer de trottoir. On s'arrête un peu plus loin car Hina joue avec un bâton. Je regarde en face de moi et je vois l'homme toujours assis sur son muret. On repart et je le vois se lever. Je commence à légèrement paniquer. J'accélère le pas, je me retourne, et il accélère le pas. Je rechange de trottoir. Je suis dans ma rue à quelques mètres de notre appartement et je ne le vois plus. Je ralentis et je m'aperçois qu'il était sur la route derrière les voitures. La panique monte. Que faire ? aller à l'appartement. Non je ne préfère pas, si il découvre où j'habite, et revient tous les jours. Je trouve 2 mexicains en face. Je leur demande en panique si je peux leur parler car il y a une personne bizarre. Ne sachant pas dire me suivre, j'ai dû détourner la phrase pour me débrouiller et dire des mots que je connais. D'ailleurs depuis peu, je me débrouille a faire des phrases différentes quand je n'ai pas le mot. Et c'est super ! D'ailleurs l'homme m'a demandé "mais ton chien il attaque pas ?". Heuuuu nan, elle est plus préoccupée à jouer avec les branches, et les petites boules d'arbres..etc. Après je n'en doute pas, si je suis en danger, elle agira, elle a son instinct de défense, d'ailleurs envers des individus dans la rue, qui n'ont rien demandé. Ou si qui paraissent louche ! Merci Hina de les appeler hahaha.

L'homme trace, me dépasse et s'en va, je cours me réfugier chez moi, quand il disparait de mon champs de vision. Je suis rentrée paniquée ! J'ai envoyé un message à Alejandro, car ce jour là maxime n'avait plus de crédit, il ne recevait rien et en plus il était en voiture.Il m'appelle directe et via son application, dénonce ce fait. Il m'a dit que la police ferait une ronde et c'est toujours mieux. Rien ne s'est passé ! Aucune voiture de police. Je me sentais encore moins rassurée de prévenir la police. Mais Alejandro a insisté. Il m'a demandé des informations sur l'homme. D'ailleurs impossible de lui dire son âge. Ici, les mexicains paraissent très jeunes, et il est vrai qu'il est impossible de mettre un âge sur leur visage...


On est sorti ensemble avec Maxime le soir, et je me sentais pas à l'aise.


5 OCTOBRE

Le lendemain, je vais au parc avec Alejandro comme à notre habitude, pour ne pas rester focaliser dessus. On parle de tout et de rien, et surtout de ce qui s'est passé la veille. Selon lui, même à sa femme, cela arrive très souvent. Les hommes sont des machos, et les femmes des bouts de viandes fraiches. Et certains ne se rendent pas compte ce que cela peut provoquer. Il est très réaliste sur le Mexique & les mexicains. D'ailleurs, un de ses conseils, c'est d'affronter la personne et de lui dire stop ne me suit plus. Chose un peu difficile quand tu ne sais pas à qui tu as à faire en face de toi. Où sinon de se réfugier dans un commerçant et de faire appeler la police.

On rentre vers 13h, et il me dit de prendre un chemin à trois rues de chez lui, car c'est plus fréquenté et donc plus safe. Ce que j'exécute ! Puis je passe devant un homme qui me parait familier. Cependant, bien habillé. Difficile à reconnaitre avec celui de la veille. Et je trace avec Hina. Je tourne, l'homme va sur l'autre trottoir. Je sens encore une fois quelque chose de pas net. Je me stoppe, et je décide de dire à Alejandro, que je pense avoir à faire avec le même homme que la veille; N'étant pas sûre, et encore un peu chamboulée de la veille, je décide de faire demi-tour et rejoindre Alejandro. D'ailleurs l'homme s'était stoppé. Chose qui ne loupe pas, l'homme fait demi-tour, et accélère. J'ai accéléré et puis j'ai tourné d'un coup dans la rue d'Alejandro. Il a voulu tourner et m'a vu avec un homme et a fait style d'aller acheter une glace à une vendeuse de rue. Alejandro l'a choppé et lui a demandé d'arrêter. Il a acquiescé le faite qu'il me suivait. Je reconnais, que tout ce que lui a dit Alejandro, je n'aurais pas pu le lui dire. Et cet homme, ou plutôt ce gamin.. Il avait moins de 20 ans... Je n'étais pas plus rassurée. Et si c'était un psychopathe ou quelqu'un de dérangé, qui prends plaisir à voir les gens qui ont peur et justement si il continue..?

Mais depuis plus rien !! Tout va bien. C'était vraiment 2 jours avec une montée d'adrénaline.


6 AU 7 OCTOBRE

Le week-end, nous sommes allés au Desierto de los Leones avec Hina et Ben, le chien de nos amis. Le lendemain, Alejandro nous a invités à manger un petit-déjeuner typique mexicain. Enfin sans le chile (piment). Ils ont eu du mal à trouver d'ailleurs un plat sans chile haha. C'était des pommes de terres avec des oeufs genre omelette, des avocats, du queso (fromage) de la région de Veracruz (nord-est) et une tortilla de farine. Les tortillas de mais, je ne peux pas, c'est une odeur particulière et je suis malade directement après en avoir mangés ! Puis nous sommes allés dans une partie du parc chapultepec. C'est immense et cette partie, il y a des chiens, des piques-niques, des fontaines, un skate-parc...etc... C'était vraiment sympa !


8 OCTOBRE

Je tombe malade avec de la fièvre. La vengeance de Moctesuma. Ici ils l'appellent comme ça. Nous c'est plus l'intoxication alimentaire,la "turista" ou la ''diarrhée du voyageur".

HISTOIRE

Moctezuma(Montesuma), le dernier tlatoani (ou "empereur") aztèque, prisonnier du conquistador espagnol Hernán Cortés, est mort en 1520. La légende tient à ce que, en 1519, Montezuma lance (avec succès) une malédiction pour répondre à l'affront des conquistadors européens armés qui veulent soumettre la civilisation aztèque. Les colons, quelques jours après l'atterrissage, tombent en proie à des troubles gastro-intestinaux, caractérisée par une diarrhée profuse, des douleurs abdominales et de la fièvre.Même aujourd'hui, "La revanche de Montezuma" frappe tous ceux qui choisissent comme une destination touristique des pays tropicaux. Au-delà de la légende, la diarrhée du voyageur est un trouble très fréquent qui peut être déclenchée par des bactéries, virus, parasites, le stress le climat et l'altitude. Dans les pays les conditions sanitaires précaires d'hygiène. Et au Mexique, ces conditions sont présentes. Elle peut être causée par la nourriture et des boissons contaminées. Par conséquent, dans ces destinations, il est bon de ne pas manger des œufs, viandes et poissons crus ou insuffisamment cuits, le lait non pasteurisé et ses dérivés, les fruits déjà épluchés, légumes crus, la glace et ne pas utiliser l'eau du robinet, même pour se brosser les dents. La diarrhée du voyageur se manifeste par de nombreux rejets de selles liquides accompagnés de crampes abdominales douloureux, nausées, fatigue et profond, parfois, la fièvre (presque jamais élevé). Le cadre se résout spontanément dans les 3-4 jours. Pendant cette période, la chose la plus importante est de boire beaucoup d'eau pour réhydrater le corps et de manger des aliments légers (peut aider un anti-nausée et anti-diarrhéique) et surtout boire la boisson constituée d'électrolytes. Si après quelques jours l'intestin n'a pas encore régularisé, il est préférable de consulter un médecin pour évaluer l'administration d'un antibiotique spécifique.

10 OCTOBRE

ma prof d'espagnol m'apprends qu'elle quitte le pays pour revenir en France définitivement. C'est un départ précipité, mais elle ne peut pas, elle a dû mal avec la mentalité mexicaine, la culture, et la distance avec sa famille. Ce que je conçois.. C'est donc avec peine, que je me retrouve sans prof. Mais ce n'est pas ce qui manque. Alejandro m'a d'ailleurs donné le contact d'une mexicaine (qui parle espagnol, français, anglais, russe & italien).


Le temps n'est pas au rendez-vous. Il fait froid et chaud. A l'ombre il fait froid, et au soleil très chaud. C'est la mi-saison et difficile de savoir comment s'habiller. D'ailleurs on attrape tous froid (mal de gorge, nez qui coule). Il fait gris quasi toute la journée et à 16H c'est de gros orages !!! Le soir il fait super froid.


Les prochains jours :

Le 31 octobre au 4 novembre, on a appris que nous n'aurions plus d'eau. Normalement, ils coupent tous les ans, pendant seulement 2 jours et à de petits intervalles. L'eau du Mexique provient d'un lac. Ils font des travaux chaque année sur les tuyaux. Cette année c'est drastique c'est pendant 5 jours 24h/24. On va bien "rigoler". Normalement il y a des réserves dans les immeubles. Mais si tous le monde se jette sur l'eau, et consomme. Pas sûre que ça dure 5 jours.. A voir comment nous allons nous organisés.


13-14 OCTOBRE

Nous avons passé un super week-end. Le samedi nous nous sommes reposés et puis nous avons baladés Hina dans la Condesa. C'est vrai que ce quartier est tout simplement apaisant. Les grandes allées d'arbres, le parc Mexico, tous les chiens... J'apprécie ce quartier. Le dimanche nous sommes allés au desierto avec notre ami belge et sa petite famille et Léa leur croisé berger allemand, du même âge que Hina. Puis nous avons mangé dans un resto Argentin dans la Condesa ! El diez. On en entends parler, qu'il faut goûter la viande argentine ! Et bin, c'est un délice !! Tendre, onctueuse..


17 OCTOBRE Grâce à l'aide d'Alejandro, j'ai trouvé une personne pour me donner des cours. Une mexicaine qui parle 4 langues. Je la croise beaucoup au parc Escandon tous les soirs à 18h, sans savoir bien évidemment jusqu'à aujourd'hui que c'était elle dont parlait Alejandro.

Toute la semaine, j'ai continué mes habitudes, je sors Hina pendant 3h au parc Mexico. Quasi 45 minutes pour y aller, avec Hina. J'en profite pour acheter du pain, à une super boulangerie mexicaine. Enfin du pain qui ressemble à du pain français ! Merci Alejandro haha. La boulangerie s'appelle Alcazar, elle se trouve dans la Condesa.

Une personne contactée par le proprio devait venir le lundi, pour vérifier notre four. C'est des fours à l'ancienne. Et il sent très fort au point de nous piquer les yeux, d'avoir du mal à respirer et d'avoir l'odeur du gaz toute la journée dans le nez ou dans l'appartement. Cette personne n'est jamais venu, comme d'habitude !


Aujourd'hui c'est seule que je suis allée au parc Mexico. Je continue ma routine, même quand Alejandro ne peut pas. Je rejoins mon ami français et on marche au marché Medellin de la Roma Norte. J'y achète un os pour Hina. On décide de rentrer et de repasser par chez lui. Il est 12h30. On est dans le quartier Condesa.

On passe une intersection (d'ailleurs c'est toujours le même trajet que l'on fait quand on est ensemble). Puis arrivés à une école, j'aperçois deux hommes qui se trouvent devant la porte de cette école. Un semble résister, l'autre semble le tirer. Je trouve cette scène bizarre sur le moment. Cela ressemble à une vieille série policière allemande/française..Peu importe mais du genre mal jouée haha. On arrive à leurs niveaux, et c'est là que tout se complique.. L'homme qui tirait l'autre, sort de son pantalon, un flingue, et le pointe sur sa tempe. Je me stoppe net. Je suis entrain de rêver ? Et les deux hommes nous passent devant nous, quasiment en nous frôlant. Il balance l'homme sur le capot d'une voiture, dont se trouvait un homme. C'est là que mon cerveau a analysé en quelques secondes les différentes issues.

1ère pensée : sans doute un enlèvement, car il y avait un autre homme dans la voiture.

2ème pensée : vaut mieux tracer, si Hina aboit et que l'homme panique.

3ème pensée : vaut mieux tracer, ne pas regarder, on est quasi les seuls témoins, si l'homme panique et ne veut pas de témoin

4ème pensée : vaut mieux tracer, si l'autre se défends, et que l'homme tire, une balle perdue est très vite arrivée.

5ème pensée : vaut mieux tracer, si la police intervient, que l'homme s'enfuit, et qu'elle tire, une balle perdue également.

6ème pensée : trace, tout peut arriver, il y a dix milles scénarios envisageable.

J'ai donc accélérer le pas, suite à ses quelques secondes d'imagination de mon cerveau, serrer la laisse d'Hina, lui laissant pas de liberté. Puis je m'aperçois que mon ami ne trace pas, marche lentement, et surtout regarde la scène avec insistance. Je commence encore plus à paniquer. Je lui répète, on avance, trace.. Aucune réaction de sa part,je trace alors sans lui. Puis un homme me dépasse en courant. C'est lui, l'homme au pistolet, un homme plutôt bien habillé, assez costaud. Mon ami me rejoinds. Sa réaction m'a plus fait peur qu'autre chose. Il a doublé la probabilité des scénarios catastrophiques envisageables. Je lui demande sous le choc ce qui lui a pris. Il me réponds que déjà il ne faut pas courir, cela entraîne un instinct animal chez le voleur qui va paniquer (ou non) et donc tirer sur les gens qui courent. Je suis d'accord sur ce point là. Ce n'est pas ça ma question. Mais pourquoi regarder avec insistance ? Il me réponds alors qu'il a bugué sur la personne car il hésitait à sauter sur le type, pensant que son pistolet était factice. NONNNNNN mais t'es fou ?? jamais faire ça où à moins de vouloir se faire tuer. Je lui ai dit, que quoi qu'il arrive, hélas, si il avait voulu faire son "héros", je serais partie sans lui. La peau de mon chien, et ma peau avant tout. Je vais pas sacrifier la mienne pour quelqu'un qui veut faire un geste suicidaire.

J'ai une mini crise cardiaque. Mon coeur battait à fond, j'étais pas bien. On continue de marcher, et on voit la voiture défilé à toute vitesse avec l'homme qui venait de se faire braquer une arme sur sa tempe, avec l'autre homme de la voiture.


Je me rends compte qu'il s'agissait du garde du corps. Donc 1ère pensée annulée. De plus si le garde du corps n'a pas agit c'est que c'était inenvisageable. Ce n'était pas un enlèvement mais un braquage. Le fuyard, en me doublant avait tourné ensuite à gauche. J'avais pu voir sa direction.


On arrive au croisement, et leur voiture s'arrête en plein milieu et on aperçoit le garde du corps tapé sur le volant d'énervement. Il avait perdu sa trace et ça devait vraiment l'énerver. C'est alors qu'on a indiqué sa direction. Et il sont repartis sur les chapeaux de roues à la poursuite du voleur/fuyard.

En discutant de cette scène perturbante, stressante, mon ami m'indique alors qu'il avait vu le voleur/fuyard dérobé une quantité de billets démesurées.. Genre plus de 10 000 pesos..

Tout s'est passé en 4-5 minutes pas plus. C'est fou à quel point le cerveau analyse rapidement, avec la panique, peut entrainer un acte, une réaction à un instant T, qui n'est pas tout le temps adéquate. Et tu ne peux rien faire, sauf apprendre à ton cerveau à prendre le temps en cas de panique de stress, de danger, à analyser et produire une réponse contrôlée, spécifique,. Et non l'impulsion soumis par le danger.

Je suis rentrée chez moi, un peu retournée. Puis j'ai eu mon premier cours d'espagnol avec ma nouvelle prof, qui s'est super bien passé. Et le soir, j'ai retrouvé la même bande, au parc Escandon , le rendez-vous des toutous.

Maxime en a discuté avec ses collègues, ils pensent tous que je suis un chat noir, une malchanceuse. Et qu'ils veulent pas se balader avec moi haha.Ils ont confirmés, ce que Maxime m'a dit. La personne devait savoir, ce n'était pas une personne au hasard, c'était une cible, un narco-traffiquant, un trafic autre ? un riche, un local ? Quelque chose de pas net, là dessous. C'était prémédité, bien analysé. Nous sommes riches par rapport à eux, c'est clair, mais nous ne sommes pas des cibles. Pas assez riche. 200/500 pesos ne les intéressent pas. Sauf les petits voleurs. Mais si cela arrive, laissez tout. Ne résistez pas, ne vous débattez pas et tout se passera bien. Si vous voyez ça, jouer pas les héros suicidaires. Faites comme ci rien ne se passait, tracer, sans courir on ne sait jamais, ou cacher vous, pour éviter les balles perdues.



exique ! Pour changer de sujet, bien plus sympathique, samedi il va y avoir un défilé de chars "desfile de los Alebrijes" ! Le jour de la fête des morts approchent et il y a des petits rituels organisés bien avant. Nous y allons, et nous avons hâte de découvrir les fêtes typiques du M



Je prévois donc un superbe article sur El dia de los muertos (la fête des morts) et Halloween. Nous avons hâte de découvrir ce monde et ce côté du Mexique. Halloween se fête le 31 tandis qu'El dia de los muertos se fête le 2 novembre.


 
 
 

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